samedi 13 février 2010

Un blog à l'abandon...

Chers amis ou visiteurs de passage... je mets un terme à ce blog qui ne me convient plus dans sa forme actuelle ! Je réfléchis en ce moment à une nouvelle fenêtre sur mes écritures et ne manquerai pas de vous informer de l'ouverture de celle-ci ! Au printemps sûrement histoire de profiter des parfums de l'extérieur. Merci de m'avoir suivie dans ce blog tout noir et à très vite pour de nouvelles aventures colorées...

vendredi 6 novembre 2009

Réponses à Sylvain Levey !

Vous pourrez trouver les questions sur mon site, http://www.marineauriol.com !

Moi, auteur, à mon avis,
La littérature ne serait ni une chose, ni un truc, ni un machin, mais peut-être bien un bidule qui servirait à tout et qui bien qu'inutile sur le papier serait incontournable dans chaque chose, truc ou machin.
Moi, auteur, à mon avis, la littérature sert, serre, cerf mais ne serf pas.
A faire rêver, peut-être?
A décorer un pan de mur de salon ou le derrière d'un petit président en photo officielle, malheureusement...
A utiliser du bois après les tempêtes, allumer un feu certes mais dans ma cheminée intérieure plutôt que celle de ma maison.
A faire rire dans les chaumières, et puis pleurer, et puis parler et puis s'engueuler, se séduire, s'occuper, se triturer l'hypophyse et puis le cervelet...
A faire parler les bavards uniquement si leur langue est assez longue pour toucher le bout de leur nez.
A faire vendre... il paraît que tout s'achète même le vent s'il est bien vendu, je préfère l'emprunter quand il y a du soleil.
A faire vomir... Toute sa rage, tous ses maux, tous ce qui tourneboule, heureusement que certains mots sont là pour enfoncer leurs doigts au fond de notre gorge, on serait ballonné sans eux.
La loi m'interdit de n'en citer qu'un seul et pour ne pas leur faire de pub, je ne répondrais pas à cette question-là !
Dans les salons mondains on n'en parle même plus, les érudits se préoccupent des fesses d'une certaine Cindy (moi j'ai rendu ma casquette d'érudit)
Sujet au bac, même plus, tant mieux tant pis, de section encore mais pour combien de temps ?
Table de camping, meuble télé, étagères à cds, commode en formica, tout est bon à caler et rien ne vaut un truc intitulé "Libre" (et non livre) d'un certain Nicolas S. La taille est parfaitement adaptée à tout calage et s'il est trop épais, on peut en brûler quelque page (là vraiment dans la cheminée de la maison)
Combien de Paris-Marseille ai-je occuper à ça ? je ne les compte plus.
En revanche, si la protection au soleil est acceptable, le sont beaucoup moins les marques laissées par un livre de poche sur un ventre exposé...
Et les médiathèques toutes sales et toutes vielles aussi !
Des questions sur/dans/en/pour/au sujet de moi/toi/elle-lui/nous/eux et un peu les autres aussi...
ça te va, toi questionneur, comme choix et explications ?

mercredi 9 septembre 2009

Mais où sont les metteurs en scène ?

Ok, j'ai un peu traîné... ok, je me suis un peu laissée aller au farniente, aux vacances, au "ah oui, c'est vrai j'ai un blog mais bon sang d'une bonne chaise longue qu'est-ce que j'ai la flemme de l'actualiser"... Ok, la rentrée a déjà bien démarré et ok j'attends le 09/09/09 (aucun lien) pour y coller un nouveau post, ok...
Mais il est hors de question que ça m'empêche de pousser ma gueulante, histoire de bien commencer la saison ! Non mais !

Alors, voilà, ça commencera comme ça : marre marre marre d'écrire du texte de s'entendre dire c'est bien c'est vachement bien vraiment là y a quelque chose ça résonne ça prend de l'ampleur de la hauteur vraiment là y a quelque chose oui mais voilà on en fait quoi ?

Ben j'en sais rien moi... J'suis pas metteur en scène (enfin plus, enfin plus ça va et plus j'envisage de m'y remettre comme ça au moins j'essayerai d'en faire quelque chose ) Parce que j'en ai des textes qui sont biens-vachement-biens-vraiment-là-y-a-quelque-chose (oui, cette saison je décide aussi de mettre la modestie de côté, juste pour voir si ça change quelque chose !) et ils restent dans un tiroir et ça m'agace... ouh que ça m'agace ! Et puis quand je les mets en ligne, histoire que ça circule un peu, je m'entends dire "tu-sais-tu-ne-devrais-pas"...

Ben oui, mais alors je fais comment ? Pas les moyens d'en faire des tas de copies et de les envoyer par la Poste ! Pas les moyens non plus pour ceux qui sont édités (et merci encore aux Editions Théâtrales) d'offrir des exemplaires ! Alors voilà, je mets mes manuscrits en libre lecture (et non service) et j'attends que ça vienne... J'appâte un peu autour du bouchon de ma canne à pêche.

Et le bât blesse peut-être là... ça ne suffit pas... alors promis, l'année qui arrive je vais tester d'autres méthodes, je pars en chasse, la carabine sur l'épaule, je vais traquer, pister, débusquer et si je n'en trouve toujours pas, je reprendrai la casquette.

Voeu pieux, certes...

lundi 1 juin 2009

Ici Montréal, bis...

Bon, je vous l'avais promis, quelques mots en direct de Montréal pour clôturer les posts Québec Résidence, mais peu de mots parce que d'abord la journée fut longue et qu'ensuite j'ai quand même un peu d'émotion à écrire ce post et que je sens pointer dans mes doigts les sanglots que j'étouffe dans ma voix...
Quelle belle dernière journée de résidence où après avoir dit adieu à notre domaine Forget que nous regretterons (à l'exception de la cafétéria), nous avons pris la route pour Québec et son Carrefour International où nous devions lire dans l'après-midi des extraits des travaux de la résidence au théâtre le Périscope.
Brunch artistique d'abord où la sensation étrange que nous sortions d'isolement pour côtoyer le monde nous a un peu handicapés dans l'établissement de bonnes relations avec les autres artistes du Carrefour. Le monde est terrifiant quand vous sortez de votre caverne ! Et ça n'est pas une bonne assiette de fritata, viennoiseries et autre confiture de bleuet qui le rend moins intimidant !


Un petit tour dans le Québec touristique plus tard et nous voilà au Périscope, prêts à confronter nos oeuvres encore en gestation au regard du public. L'accueil fut bon, excellent même, belle écoute de chaque texte, belles lectures et discussion sympathique à la suite. Une bière au Zinc, le bar du festival et nous étions déjà repartis vers Montréal.


Mais je ne peux clôturer ce post en vous signalant que nous avons soupé au Madrid, restaurant à mi-chemin entre Québec et Montréal, où se mélangent dinosaures en plastique et Monster Trucks en liberté... J'ai mangé là ma deuxième poutine et mille excuses à Ginette, je l'ai trouvée meilleure (ou alors juste je m'habitue !).



Enfin, bref, c'est dans la froid de Montréal que nous nous sommes dit au revoir, devant le château de l'Argoat, le revoilà notre joli hôtel sur Sherbrooke Est... Triste, même si je n'en doute pas, nos chemins de francophones se recroiseront très prochainement !



Demain, c'est décidé je magasine et je me promène et puis je reprends un avion vers la France... Ou pas...

A nouveau des becs et à bientôt en France pour d'autres aventures !

samedi 30 mai 2009

ça sent la "fin"...

Voilà, dernier jour d'écriture à Saint Irénée, la journée s'est achevée sur une lecture de nos dix minutes respectives. Répétition de demain au Carrefour International de Québec.
Un petit mot rapide comme ça en résonance de ces quinze derniers jours.
On a bien travaillé, bien sué, bien écrit, bien gueulé, bien bu, mal mangé !
Les six pièces ont bien avancé, bougé, été secouées, réécrites, découpées, ont fait leur route !
L'écriture francophone a de beaux jours devant elle, elle promet de belles rencontres, de beaux échos, des lectures, mots, textes qu'on emporte avec soi chacun dans son pays.
J'ai l'impression d'écrire une fin mais non promis, vous en aurez encore. Demain, à Montréal, un petit mot de plus pour raconter le Carrefour, un petit mot encore avant le départ et le retour en France où s'achèvera la dentelle du Kid un peu plus tard. Lui et moi, le temps de respirer !

Saint Irénée, le 30 mai à 10h53...

J'écris le mot "FIN"...

soleil ou brouillard...


Le même quai à Saint Irénée à la même heure, jeudi et vendredi...